STEWART CHAU

Diplômé de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, expert en stratégie d’opinion, et Directeur des études politiques et sociétales de l’institut de sondages Viavoice.

Vous avez également co-écrit avec Frédéric Dabi le livre « La Fracture ». Ce livre s’inscrit dans la lignée de cinq grandes enquêtes d’opinion sur la jeunesse, ses idéaux et ses valeurs réalisées par l’institut de sondage IFOP depuis la fin des années 50.
Auteur également d’un ouvrage paru le 17 mars 2022 : « L’opinion des émotions », où vous analysez comment les émotions impactent nos opinions et structures nos perceptions ?

Il s’agit d’une enquête d’opinion, historique et sociologique sur la jeunesse de France. Vous vous appuyez également sur un panel de grandes enquêtes menées par différents instituts ces 20 dernières années.
A partir de ces données récoltées, Stewart explique comment cette jeunesse fait sécession : ses valeurs, ses choix, ses révoltes, ses espoirs… Cette étude montre une jeunesse désenchantée et résiliente à la fois, tolérante en matière de moeurs et de religion, mais aussi intransigeante sur l’égalité et le climat.
Alors quelles sont les passerelles possibles et nécessaires entre ces jeunes gens et l’entreprise d’aujourd’hui ?

Dernière publication :LA FRACTURE https://www.bsmart.fr/video/8989-smart-job-partie-30-septembre-2021
– Co-auteur du livre La fracture avec Frédéric Dabi, ed. Les Arènes : radioscopie de la jeunesse de 1957 à 2021.
En lice pour le Prix du Livre Politique de l’Assemblée nationale et pour le Prix des Députés.

« La Fracture » : comment les jeunes considèrent-ils l’entreprise ?
Contrairement aux idées reçues, les jeunes sont heureux au travail, Stewart Chau, co auteur avec Frederic Dabi de « La Fracture ». Parmi les mots préférés des 18-30 ans, le mot « entreprise » figure dans le top 20 : l’entreprise est vue comme une réponse aux nombreux défis sociétaux. La jeunesse, plus décomplexée, tend à effacer les frontières entre vie professionnelle et personnelle. En effet, les collègues sont des amis, les jeunes sont prêts à accepter une baisse de salaire si l’entreprise est à côté de chez eux ou encore à utiliser le temps de travail pour des tâches personnelles et inversement.